Quels sont les bienfaits attribués au jeûne ?
Un rééquilibrage pour le corps et la peau.
Lorsque l’organisme reste longtemps sans consommer de nourriture, il puise dans ses réserves : dans les quatre à six premières heures suivant le dernier repas, il va assimiler les nutriments ingérés, puis il va commencer à piocher dans les sucres stockés dans le foie, dans les graisses de notre corps, dans les protéines de nos muscles et va même, lorsque le jeûne est très long, chercher de l’énergie dans la moelle osseuse. Or, lorsque l’organisme puise ainsi dans ses réserves, il élimine (en partie) ce qui pouvait s’y trouver de toxique. « Le foie et les parois de l’intestin se régénèrent, le pancréas et l’estomac sont mis au repos et la flore intestinale se rééquilibre »
De ce procédé, peut naître de nombreux bienfaits, notamment
Une réduction de la production de sébum est, donc, une peau qui se régénère, devient plus lisse.
Par ailleurs;
- Les cheveux en ressortent aussi fortifiés.
- Un système digestif remis en état de fonctionner.
- Une perte de poids et donc une réduction des risques cardiovasculaires.
Un sentiment de légèreté pour l’esprit.
Lorsque le corps a faim, le cerveau produit aussi de l’acétone, un puissant stimulant qui favorise la vigilance et les facultés cognitives. Après deux ou trois jours de jeûne, la sensation de faim disparaît : « Nous ne sommes plus dans le cycle classique ‘j’ai faim, je mange, je suis rassasié’. Nous entrons dans un état de contentement et l’on ressent de la sérénité ».
Ce sentiment de « sérénité » ou de « légèreté » est également au cœur de stage de type « Jeûne et Marche intégrative » que DermaLife propose.
Une aide face à certaines maladies ?
« Le corps humain est beaucoup mieux adapté à la carence de nourriture qu’il ne l’est à son excès » . Plusieurs chercheurs étudient également la possibilité d’utiliser le jeûne dans le traitement de certaines maladies : maladies des articulations, cas d’inflammation chronique et d’allergie, maladies cardio-vasculaires, troubles du foie et du tube digestif, fatigue chronique…
D’autres envisagent même le jeûne comme un moyen d’appuyer la chimiothérapie contre certains cancers : des tests concluant ont été réalisés sur des souris, même si l’on est en attente de résultats probants chez l’être humain.
Tous ces bienfaits sont-ils prouvés scientifiquement ?
Les bienfaits du jeûne continuent toutefois de susciter de vifs débats.
Il faut prendre toutes ces informations avec beaucoup de réserves. Il faut privilégier le bon sens alimentaire, la constance, l’équilibre.
Comment jeûner sans danger ?
DermaLife suggère d’aller d’abord voir un médecin, et de vous faire accompagner. D’où l’importance, lorsque l’on souhaite se lancer dans l’aventure, de respecter un certain nombre de précautions. Parlez-en au préalable à votre médecin : même s’il n’est pas d’accord avec la pratique, il vous dira au moins si vous avez des contre-indications. Et si c’est le cas, mieux vaut éviter de se lancer.
Ne vous privez pas totalement. Les partisans du jeûne, qu’ils soient naturopathes, médecins ou coaches, insistent aussi sur la nécessité de ne pas se priver totalement d’apport nutritif. Continuez donc à boire de l’eau (1,5 à 2L) et variez les boissons pouvant vous apporter des nutriments, comme des extraits de jus de fruit fortement dilués ou des bouillons de légumes. Ne vous lancez pas dans un jeûne trop long pour débuter : une semaine suffit !
Ceux qui ne se sentent pas capables d’une pratique prolongée peuvent préférer le jeûne intermittent : un jour par semaine de jeûne complet, voire par exemple « Mardi Jeûne » ou de monodiète avec trois repas composés d’un même aliment, au choix des fruits, du riz ou des pommes de terre (sans pain ni matière grasse !) ».
Réservez-vous un temps dédié. Il est également conseillé de prendre des vacances dédiées à cette activité. « Rien ne sert de décréter un jeûne du jour au lendemain. Dites-vous ‘J’ai une semaine’ et choisissez de préférence un endroit éloigné du stress et des agressions extérieures pour suivre votre jeûne. Il est déconseillé de travailler en même temps.
Durant cette période, ne bannissez pas toute forme d’activité physique. Selon votre forme, agrémentez vos journées de promenades à pied ou de balades à vélo. La méditation et la lecture permettent aussi de détourner votre attention de la sensation de faim.
Ne reprenez pas vos habitudes d’un seul coup.
Enfin, il est impératif de respecter une phase de transition entre la fin de votre jeûne et le retour à une alimentation normale. « Si le jeûne dure une semaine ou plus, la reprise doit s’étaler sur quatre ou cinq jours ».
L’estomac étant plus petit, l’envie de manger sera plus grande que nos capacités digestives. Si on mange trop, la reprise sera brutale et entraînera des vomissements. Le plus important est de manger lentement et de bien mâcher chaque aliment. Le premier jour, ne dépassez pas huit cents kilocalories, puis mille, mille deux cents et mille six cents.
Mangez exclusivement bio et végétarien pendant les deux semaines suivantes pour que l’appareil digestif se réadapte, en appréciant le goût et la texture de chaque bouchée et en buvant abondamment entre les repas.
Une fois cette période de transition écoulée, essayez autant que possible de conserver une alimentation équilibrée : gardez en tête que votre corps a changé ses habitudes, et qu’il aura du mal à supporter un afflux soudain de gras ou de sucre.